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Avec leurs nombreux avantages, les poêles à bois ont le vent en poupe et remportent un franc succès. Efficaces et pratiques, ces équipements permettent à leurs propriétaires de réaliser de véritables économies d’énergie tout en adoptant un mode de chauffage éco-responsable.
L’achat d’un poêle à bois permet de réaliser d’importantes économies d’énergie sur le long terme. Cependant, un investissement initial est à prévoir pour en profiter. Un poêle à bois coûte généralement entre 1 000 et 5 000 € en moyenne en fonction du modèle choisi, de ses fonctionnalités (combustion améliorée, double combustion, poêle de masse) ou encore de son design. La vocation d’Invicta étant de rendre le design accessible à tous, la marque propose une fourchette de prix plus avantageuse, entre 500 et 3500 €. « On a tous droit au design ».
Il faut ensuite compter entre 1500 et 4 000 € pour son installation, dont le prix varie en fonction de la complexité et du temps nécessaire. Une installation sur conduit existant coûte forcément moins cher qu’une installation complète !
Pour vous aider à réduire le prix d’achat et d’installation de votre poêle à bois, vous pouvez tester votre éligibilité à différents dispositifs d’aide financière en faveur de la transition énergétique.
Quelles que soient ses caractéristiques ou son prix d’achat, le poêle à bois offre de substantielles économies d’énergie, rentabilisant vite l’investissement initial. D’autant plus que son coût peut être allégé grâce aux aides publiques :
* MaPrimeRénov’, aide financière de l’État pour la rénovation énergétique, variable selon les revenus du foyer, jusqu’à 2500€ pour un poêle à bois,
* Certificats d’économie d’énergie,
* Aides de certaines collectivités locales…
Pour bénéficier de ces aides :
* le poêle à bois doit être installé par un professionnel RGE « Reconnu Garant de l’Environnement », c’est-à-dire qualifié.
* le poêle à bois doit être labellisé Flamme Verte 7 étoiles. Le label Flamme Verte 7 étoiles permet d’identifier les appareils les plus performants.
Comme la plupart des équipements de chauffage, un poêle à bois fait l’objet de nombreuses précautions pour être installé et fonctionner en toute sécurité. Son installation doit répondre à la norme NF DTU 24.1, qui définit de multiples paramètres.
L’arrivée d’air
Un poêle à bois fonctionne grâce à la combustion de bûches. Ce procédé requiert une grande quantité d’oxygène, et donc un renouvellement de l’air important. Nécessaire au bon fonctionnement d’un poêle à bois, l’air doit venir de l’extérieur :
* Arrivée d’air indirecte : il faut créer une ouverture sur le mur le plus proche du poêle (généralement, celui situé derrière le poêle), protégée par une grille, afin de laisser entrer l’air. La section de cette arrivée d’air doit être au minimum de 50 cm² à adapter selon configurations (VMC, vide sanitaire, hotte aspirante …)
* Arrivée d’air directe : les poêles à bois étanches ou raccordables sont équipés d’une buse de connexion pour le raccordement direct de l’arrivée d’air frais. Un conduit provenant de l’extérieur ou d’un vide sanitaire doit être relié à l’appareil. Ce tuyau doit avoir le trajet le plus direct et court possible pour alimenter le poêle dans les meilleures conditions. Se reporter aux recommandations du fabricant indiquées dans la notice l’appareil.
L’évacuation des fumées et les distances de sécurité
Une bonne évacuation des fumées est indispensable pour une utilisation sécurisée de son poêle à bois. Elle doit notamment répondre à de nombreuses normes et recommandations, que ce soit en termes de diamètre, de trajet (le nombre de coudes étant limité) et d’isolation. Il faut également respecter la distance de sécurité minimale obligatoire pour le passage des tuyaux à proximité des murs. Le raccordement du poêle comporte 2 parties.
* Exemple 1 : poêle à bois avec buse 15 cm, mur en matériau combustible : distance de sécurité entre le mur et le conduit de raccordement : 52,5 cm
* Exemple 2 : poêle à bois avec buse 15 cm, mur en pierre : distance de sécurité entre le mur et le conduit 22,5 cm
Les atriers installateurs utilisent un logiciel pour calculer le dimensionnement en fonction :
* des caractéristiques de l’appareil (température de fumées, puissance, rendement…),
* de la hauteur totale du conduit, et de sa nature, boisseau ou création,
* et de l’environnement de l’habitat (secteur géographique, altitude, hauteur totale de conduit)…
De plus, la position d’un poêle à bois doit respecter certaines distances de sécurité vis-à-vis des murs, meubles et objets adjacents afin d’éviter les risques d’incendie ou de dégradation. Elles varient en fonction des différentes zones du poêle à bois, la partie arrière et les côtés du poêle dégageant moins de chaleur que la face avant. Les distances minimales à respecter sont différentes selon chaque modèle et indiquées dans la notice du poêle à bois. Elles varient également selon la nature des matériaux à proximité. Attention, un mur d’adossement en Placo® se dégrade et se fissure si la distance indiquée n’est pas respectée.
La protection du sol
Si l’installation du poêle à bois est réalisée sur un sol combustible (parquet, stratifié, PVC), il faut impérativement l’isoler avec une plaque de protection acier ou verre. Il est également possible de protéger le mur avec une plaque similaire pour réduire les distances de sécurité.
Un poêle à bois est un chauffage additionnel : il peut chauffer une grande pièce mais ne peut pas être destiné à remplacer tous les chauffages de la maison. Pour profiter pleinement de son poêle à bois, il est donc préférable de l’installer dans une pièce de vie telle que le salon. Vous pourrez ainsi bénéficier de sa chaleur, mais aussi de l’ambiance intimiste créée par la flamme et le charme d’un feu de bois !
S’il est généralement adossé à un mur, un poêle à bois peut également être installé au milieu d’une pièce, si elle est adaptée à une installation dans les normes.
La norme NF DTU 24.2 impose l’installation d’un poêle à bois bûches obligatoirement en Zone 1, avec une sortie au-dessus du faîtage du toit. Suivant les aménagements existants, le temps et la complexité de l’installation d’un poêle à bois peuvent varier.
Avec un conduit d’évacuation existant
Si la maison possède déjà un conduit de cheminée, un boisseau ou un ancien poêle, l’installation demande moins de temps. Après avoir vérifié que l’évacuation des fumées est bien aux normes, il suffit de raccorder le poêle à bois au conduit présent en assurant l’étanchéité du raccordement. Ce type d’installation nécessite généralement une demi-journée pour un professionnel.
Sans conduit d’évacuation existant
Sans boisseau ou tuyau d’évacuation des fumées existant, la création d’un conduit constitue la première étape indispensable de l’installation de votre poêle à bois. Il faut alors se référer à la norme NF DTU 24.2 pour poser les conduits et surtout bien effectuer le raccordement avec son poêle à bois. Plus complexe, ce type d’installation peut nécessiter jusqu’à deux jours de travaux.
Dans tous les cas, faites appel à un professionnel qualifié RGE pour vous assurer de la conformité et de la sécurité de l’installation et profiter en toute sérénité de votre poêle à bois.